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005 – Chenonceau inspire le jardin des senteurs
<– Avant de commencer, sachez que cette page va aborder l’histoire du jardin des senteurs et ses inspirations. Donc, si vous souhaitez comprendre cet article, je vous encourage à lire d’abord l’histoire et revenir ici ensuite.
Cette histoire est un peu particulière pour moi. Je ne sais pas si j’arriverai à vous partager des éléments intéressants dans cet article, mais je sais qu’en ce qui concerne l’inspiration, je souhaite garder secrètement une partie de ses origines. Elle provient d’un livre que je suis en train de créer, c’est pourquoi je ne souhaite pas entrer dans certains détails concernant les raisons de cette inspiration.
Ce que je peux vous dire, en revanche, et cela vous le savez déjà, c’est que je raffole des parcs, des jardins, des fleurs, des forêts, des ruisseaux, bref, de la nature. Et quand arrive le printemps, les fleurs, qui ont tranquillement poussé, nous offrent, lorsqu’elles éclosent, des odeurs qui entrent par le nez et envahissent notre être. Elles ont un pouvoir fascinant : celui de nous offrir des émotions. Parfois mélancoliques, mais souvent joyeuses. Et nous les regrettons déjà, alors que nous venons à peine de les sentir.
La photo principale que j’ai choisie a été prise il y a plusieurs années maintenant. Il me semble que c’était en 2019. À ce moment-là, j’habitais encore en Touraine, un endroit qui regorge de châteaux et de jardins magnifiques, bénéficiant d’un climat doux et convoité par les rois.
Aujourd’hui, j’aimerais enrichir cette histoire, car, bien sûr, lorsqu’on écrit, on a des images qui se forment dans la tête. J’aimerais donc rendre cette histoire encore plus vivante. Je sais que l’audio y aide énormément, mais j’aimerais aller un peu plus loin encore.
Je cherche à capturer les éléments qui m’ont inspiré, pour que cette histoire devienne plus concrète pour ceux qui la lisent. Je ne souhaite pas quelque chose de fini ; je préfère des roughs, des brouillons, des maquettes. De cette manière, les personnes qui souhaitent aller au-delà des histoires racontées – ce qui est votre cas si vous lisez ces lignes – pourront satisfaire leur curiosité.
L’inspiration du jardin des senteurs
Mais alors, d’où vient ce jardin ? Eh bien, il vient du château de Chenonceau. Y êtes-vous déjà allé ? C’est l’un des châteaux les plus visités de France, et pour une bonne raison : il a une histoire fascinante. Le château est construit sur le Cher, un fleuve, ce qui lui donne une allure assez unique, avec une partie qui repose directement sur l’eau.
D’ailleurs, l’une des anecdotes les plus intéressantes est qu’il a été surnommé le « château des Dames » en raison de son histoire marquée par les femmes. Catherine de Médicis, Diane de Poitiers et Louise de Lorraine, pour n’en citer que quelques-unes, ont toutes joué un rôle important dans son développement.
Le jardin qui m’a inspiré n’est pas celui situé à l’avant du château. C’est en m’intéressant de plus près à l’histoire de Chenonceau, en regardant des reportages et en lisant des articles, que j’ai découvert quelque chose qui a immédiatement stimulé ma créativité : l’existence de deux jardins, aujourd’hui disparus.
Ils se situaient dans la forêt, un peu plus loin que le château. J’ai mis une flèche sur la photo pour vous montrer la direction de ces deux jardins disparus. Ces jardins ont été aménagés au 16e siècle mais ont été abandonnés avec le temps, rendant leur emplacement difficile à repérer aujourd’hui. Ils sont, en quelque sorte, devenus des lieux secrets, cachés dans l’histoire du château.
C’est cette notion de jardin secret qui a nourri mon écriture, c’est dans cette fusion entre l’histoire réelle des jardins de Chenonceau et l’imaginaire que se tisse l’essence de mon récit. Comme dans les jardins de Chenonceau, les fleurs qui poussent dans le jardin des senteurs sont coupées et transformées en bouquets magnifiques, exposés dans le château, pour qu’ils apportent beauté et sérénité à ceux qui les contemplent.
Le jeune homme assis
Le jeune homme venait ici pour combler son besoin de couper avec le monde qui l’entourait. La vie quotidienne, avec ses obligations et ses turbulences, le laissait souvent épuisé, vidé. C’était un lieu unique, à mi-chemin entre la forêt dense et le majestueux château. Il n’y avait ni bruits de la ville, ni distractions modernes, seulement le murmure des feuilles et le parfum des fleurs qui se mêlaient à l’air frais. Ici, il n’y avait ni jugement ni attentes.
À l’aube d’une belle journée, il s’assit sur le même banc que d’habitude en face de la forêt.
Le contraste entre la majesté ordonnée du château et la sauvage liberté du jardin était frappant, mais c’était précisément ce mélange d’énergies opposées qui créait l’équilibre. Le château, avec sa structure rigide, représentait la vie telle qu’elle devait être vécue, pleine de contraintes et de responsabilités. La forêt abritant le jardin, lui, était un contrepoids : un lieu d’évasion, un espace où la nature imposait ses propres règles, offrant à celui qui savait s’y perdre une échappée belle loin du tumulte quotidien.
Le jardin caché
Le jardin secret de mon histoire n’est pas un jardin ordinaire, cultivé et soigné comme on pourrait l’imaginer. C’est plutôt une clairière sauvage, où les fleurs poussent librement, dans un désordre naturel qui lui donne une beauté particulière. Rien n’est réellement entretenu ici, sauf que, d’une certaine manière, ce manque de soin fait partie intégrante de l’esprit du jardin. Les fleurs se mêlent les unes aux autres, grandissant au gré du vent, sans contrainte, créant un patchwork coloré, comme une explosion de vie et de nature retrouvée.
Ce qui le rendait encore plus spécial, c’étaient ses fleurs d’une multitude de couleurs éclatantes.
Cette idée vient des deux jardins abandonnés du château de Chenonceau. Je les imagine tels qu’ils seraient aujourd’hui. Laissés depuis des centaines d’années, il ne subsisterait que quelques fleurs aux graines coriaces, marqueur d’un temps qui n’existe plus, que l’on ne voit plus.
NINA – Introspective & créative
Je raconte, propose, inspire ; pour que vous puissiez (en marge de ce qui écrase et détruit) vous permettre d’expérimenter et découvrir ce qu’est « être humain ».
Beau voyage.
Une réponse
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